L'aventure d'un frenchie

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#7 : A la conquête de Stuttgart

Déjà un mois ! Il y a un mois exactement, le lendemain de Noël, je filais sur la route pour commencer cette aventure. Le temps passe vite, et quand je regarde en avant, même s’il reste encore 6 semaines, je me dis « mince », ça va arriver vite. Traduisez, j’ai encore 6 semaines avant d’atteindre mes objectifs, mais aussi 6 semaines (plutôt 5 weekends) pour flirter avec l’Allemagne et profiter de mon temps ici pour découvrir de nouveaux lieux et modes de vie.

 

La semaine de stage c’est encore bien passée. J’ai entamé un projet que je devrai présenter dans mon rapport et j’essaye de me rendre le plus utile que je peux à mon entreprise. Si parfois, malheureusement, ça se résume à compléter des fichiers Excel pour faire de la prospection, j’essaye de créer une réelle valeur ajoutée en proposant des idées de tâches à mon responsable. J’ai de la chance d’être dans une entreprise où on est vraiment à mon écoute et soucieux de mon bien être. Mais ma faible connaissance du milieu et la quantité de travail qu’à mon entreprise font que, par moments, je bloque, je n’avance pas sur certaines tâches, mais également qu’on n'a pas forcement le temps de bien m’expliquer ce que je dois faire. Je reste pour le moment mitiger, car j’ai une entreprise très intéressante, avec des collègues extrêmement accueillants, mais je peine à exploiter  pleinement ce que pourrait m’apporter ce stage. Mais comme je le dis, il me reste 6 semaines (sur 8 obligatoires), donc je ne panique pas. Je ne referai pas les erreurs que j’ai faites dans d’autre stages en restant passif. Le meilleur est à venir.

 

Cependant, même si mon entreprise est très chargée en travail en ce moment, mes collègues savent faire un break, et déterminer quand il faut s’arrêter. Aussi, jeudi soir, après une journée vraiment chargée (je n’ai d’ailleurs pas hésité à rester plus longtemps pour aider à l’avancement de certains dossiers), mon responsable m’a invité à faire du Karting pour se changer les idées. Typiquement allemand ! J’ai l’impression que chaque fois que je vais en Allemagne, j’entends parler de karting au moins une fois pendant mon séjour. Une foie de plus, après le bowling de la semaine dernière, j’ai essayé tant bien que mal de défendre les couleurs de la France, mais que voulez vous, ici c’est le pays de Schumi, j’pouvais rien. A 4 allemands contre un, je soupçonne un complot lors de la course qui m’a forcé à terminer dernier. Sans plus de mauvaise foi, je trouverai bien un domaine ou je pourrais défendre les couleurs de ma nation.

 

Ce weekend , n’ayant pas le courage de programmer quelque chose de spécial, comme une visite ou une excursion, j’ai tout simplement décidé de découvrir la ville de Stuttgart. Je vous rappelle que j’habite à une trentaine de KM au nord, mais le trajet est relativement rapide.

Stuttgart est donc la plus grande ville de la région (Baden-Wurtemberg), plus de 600.000 habitants (soit plus que Lyon). A ma grande surprise, c’est en fait une ville qui s’étend sur plusieurs collines, avec une sorte de « vallée » principale où l’on trouve d’ailleurs la gare et le centre, il s’agit du « Stadt-Mitte ». C’est cette partie que j’ai principalement explorée. La ville est, comme je vous le disais, entourée de collines, sur lesquelles il n’est pas rare de trouver des vignes, même dans le centre. Concernant l’histoire de Stuttgart, j’ai trouvé peu de traces, je sais que la ville a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale et qu’elle a été fondée un peu avant l’an mille. De nombreux monuments ont été reconstruits après la guerre, dont des châteaux qu’on peut voir en plein centre.

 

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Die Schlossplatz

 

Le centre abrite également de nombreux musées (que je n’ai pas visités, très vite découragé par l’heure de queue qu’il aurait fallu attendre). Et il y a enfin la « KönigStrasse », traduisez, la rue du roi, qui s’étend sur  1.2 KM de long, ce qui ferait d’elle la plus grande rue piétonne d’Europe. Elle est presque exclusivement composée de magasins de vêtements et de quelques restaurants. Il y a de nombreux centres commerciaux de plusieurs étages, des franchises, des boutiques officielles (Notamment une Yves Rocher, représente le Morbihan Blaaaa), mais également des boutiques indépendantes. Il y a donc un large panel, et de quoi occuper les amateurs (amatrices) de shopping pendant plusieurs jours.

 

Au milieu de cette rue, vous pouvez vous attarder sur la Schlossplatz (place du Château), où se situe également le ministère des finances de la région. Cette même place mène directement aux Jardins du Château, qui est en fait une sorte de parc public qui s'étend sur plusieurs kilomètres au nord de la ville. Malheureusement, l'hiver n'est pas la meilleure saison pour visiter un parc, malgré ça, pas mal de monde ! Des joueurs de Rugby, des joggers, et même des joueurs d'échecs. Si vous continuez plus loin dans le parc, vous attendrez le Neckmar, la rivière qui traverse la région, et vous serez également non loin du Mercedes Benz Museum.

 

Ceci, c'est pour la partie "visite". Car, si le jour, la KönigStrasse est remplie d'acheteurs en tous genres, la nuit, c'est une rue parallèle qui attire la jeunesse du Baden-Wurtemberg. Clubbers et fêtards de tous types se retrouvent le long de la rue Theodore Heuss, où il y a une sorte d’alignement de bar loung et de clubs. Pour tous les goûts, toutes les couleurs ! Cette même rue est placée non loin de l'université de Stuttgart (Coïncidence ?).

C'est donc ce samedi soir que j'ai exploré Stuttgart "by night". Sachez d'abord qu'ici les tarifs sont bien moins chers que dans l’Hexagone, à l’exception de l'eau, qu'ils font payer ! Oui, quelle fût ma surprise lors-qu’ayant commandé un verre d'eau, on me demanda 2 euros ! Bon après, on ne se moque pas de toi, ce n'est pas l'eau du robinet non plus, tu imagines bien, à ce prix là.

Ce genre de soirée est toujours très intéressant, car on rencontre beaucoup de monde, et ça force à parler en Allemand. On apprend du vocabulaire et des expressions différentes : la réelle insertion.

 

Et enfin, retour à Backnang, par métro, bien pratique, malgré la foule de gens revenant eux aussi de Stuttgart, plus ou moins frais, tard dans la nuit.

 

La semaine prochaine devrait elle aussi être consacrée à des sorties avec des jeunes Allemands, et devrait être particulièrement intéressante... Pourquoi ? Vous le saurez la semaine prochaine, une surprise est à venir !

 

Also, bis später, und ich wünsche Ihnen eine schöne Woche !

 

Clément

 

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En hivers, dans les parcs, les allemands jouent calmement aux échecs.



26/01/2014
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